jeudi 22 mai 2025
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Caritas Kinshasa demande un soutien urgent aux producteurs qu’elle accompagne, victimes des inondations

Caritas Kinshasa demande un soutien urgent aux producteurs qu’elle accompagne, victimes des inondations

Kinshasa, le 24 avril 2025 (caritasdev.cd) : 577 producteurs appuyés par Caritas-Développement Kinshasa ont été touchés par l’inondation, suite à des fortes pluies qui se sont abattues dans la capitale de la RDC, dans la nuit du 4 au 5 avril 2025. Pour permettre une reprise rapide des activités, Caritas-Développement Kinshasa plaide pour des appuis matériels urgents, notamment en semences, fertilisants organiques et biopesticides. Ces interventions aideraient les producteurs à reconstituer leur capital de production et à relancer les activités agricoles, essentielles pour la sécurité alimentaire locale.

En effet, face à cette situation, Caritas-Développement Kinshasa (CDKin) a effectué une enquête de terrain afin d’évaluer les impacts sur les activités maraîchères des producteurs qu’elle appuie, en collaboration avec les animateurs des associations partenaires.

Les résultats des enquêtes révèlent que les inondations ont lourdement affecté les producteurs de 20 associations maraîchères situées dans deux axes d’intervention : N’Djili-Brasserie et Masina-Rail ; au total, 78 dans la zone de N’Djili-Brasserie et 499 dans celle de Masina-Rail.

En fait, les inondations, causées par le débordement de la rivière N’Djili et les eaux de ruissellement des quartiers voisins, ont submergé ou ensablé les parcelles cultivées, entraînant la destruction des cultures. Chacune des parcelles concernées, d’environ 600 m², a subi d’importants dégâts. En plus des pertes agricoles, la qualité des sols a été gravement altérée, endommageant également la texture du sol et réduisant sa fertilité, ce qui rend la reprise des activités difficile sans assistance.

Sur le plan économique, les pertes sont estimées à près de 348.508 dollars américains, soit en moyenne 624 dollars par producteur. Cette situation est d’autant plus préoccupante pour les maraîchers ayant contracté des prêts auprès d’institutions de microfinance, qui devront faire face à des intérêts supplémentaires en raison de retards de remboursement.

Mimbo Clotilde & Mongo Grâce & Musete Nice (Stagiaires UCC)